SÉLECTION DES PATIENTS POUR LA DÉNERVATION RÉNALE

Qui peut bénéficier de la dénervation rénale par ultrasons?

Les patients éligibles à la dénervation rénale par ultrasons (uRDN) avec le système Paradise peuvent présenter différents profils, dont certains sont décrits ci-dessous.*

Page exclusivement destinée à l’information des professionnels de santé.

Les patients qui ont épuisé toutes les autres options

Patients chez qui différents médicaments ont été inefficaces (malgré l’observance du traitement et les changements apportés au mode de vie), et qui ont peut-être déjà été traités par les bêta-bloquants et la spironolactone ou d’autres diurétiques épargneurs de potassium.

Homme de 67 ans ; hypertension non contrôlée malgré 5 médicaments et plus, maladie coronarienne

Antécédents

  • Diabète de type II depuis 10 ans
  • Maladie coronarienne antérieure NSTEMI en 2003, puis angioplastie de l’IVA moyenne avec pose de stent (aucune autre obstruction significative) ; l’échographie montre une FE de 45 % et une HVG
  • Antécédents sociaux : tabagisme évalué à 21 unités paquet-année, arrêt il y a 20 ans ; aucune consommation d’alcool ni de stupéfiants
  • Antécédents familiaux : hypertension, diabète, cancer du côlon

Traitement médicamenteux

Adhésion au traitement : olmésartan/HCTZ 100 mg/25 mg 1/jour, métoprolol XL 100 mg 1/jour, amlodipine 5 mg par jour (dose supérieure non tolérée en raison d’un œdème), atorvastatine 80 mg 1/jour, metformine, ASA.

Examen médical:

  • PA au cabinet : 152/87 mmHg ; afébrile
  • Surveillance de la PA en ambulatoire : jour 146/82 mmHg, nuit 138/78 mmHg
  • Surveillance de la PA au domicile : 158/84 mmHg (moyenne sur 7 jours)
  • Obésité (IMC 32 kg/m²) ; prise d’env. 7 kg sur les 2 dernières années
  • DFGe 46 mL/min/1,73 m²
  • Rapport albuminurie sur créatininurie 52 mg/g

Enjeux cliniques

Le patient est à risque en raison de maladies cardiovasculaires existantes, le risque étant spécifiquement majoré par une hypertension non contrôlée. Les causes d’hypertension secondaires ont été exclues, y compris l’hyperaldostéronisme primaire, le phéochromocytome et les maladies rénovasculaires.

Critères relatifs au patient et décision thérapeutique

Le patient est éligible au traitement par uRDN avec le système Paradise compte tenu de son risque cardiovasculaire élevé associé à ses antécédents médicaux et familiaux.

Les patients résistants aux médicaments

Patients souffrant d’une hypertension résistante et qui n’ont pas réussi à atteindre une PA optimale malgré les médicaments et les changements apportés au mode de vie (absence de causes secondaires et artères rénales adéquates) ; patients prenant au moins trois médicaments et dont la pression artérielle reste élevée.

Femme de 68 ans ; hypertension résistante malgré 3 médicaments et plus

Antécédents

  • Hypertendue depuis plus de 5 ans
  • Antécédents sociaux : la patiente n’a jamais fumé et indique une consommation modérée d’alcool
  • Antécédents familiaux : hypertension et AVC

Traitement médicamenteux

Non-adhésion au traitement : patch de clonidine 0,2, bumétanide 1 (2/semaine), azilsartan 80 ; 21 médicaments testés, sans réussir à contrôler la PA ; pas d’allergies connues.

Examen médical:

  • PA au cabinet : 160/69 mmHg ; FC 76 bpm ; FR 11 ; afébrile
  • Obésité (IMC 35 kg/m²)
  • Surveillance de la PA en ambulatoire : jour 155/82 mmHg, nuit 163/90 mmHg
  • Fonction rénale normale (DFGe et rapport albuminurie sur créatininurie)

Enjeux cliniques

La patiente présente un risque de maladies cardiovasculaires, des traitements antihypertenseurs de 5ème et 6ème intentions ont été essayés, y compris la spironolactone. La recherche de causes secondaires d’hypertension a permis d’exclure l’hyperaldostéronisme primaire, le phéochromocytome et les maladies rénovasculaires.

Critères relatifs au patient et décision thérapeutique

La patiente est éligible au traitement par uRDN avec le système Paradise en raison de l’échec du contrôle par plusieurs médicaments, de la non-adhésion au traitement médicamenteux et du risque élevé de maladie cardiovasculaire.

Les patients intolérants aux médicaments

Ces patients ne tolèrent pas les médicaments, notamment les IEC, les ARA, les inhibiteurs calciques et les composés thiazidiques.

Homme de 55 ans ; hypertension non contrôlée associée à une intolérance aux médicaments

Antécédents

  • Hypertension depuis plus de 10 ans ; hospitalisé à plusieurs reprises pour des urgences hypertensives
  • Épisodes d’épistaxis, céphalées, palpitations occasionnelles
  • Antécédents sociaux : le patient n’a jamais fumé et indique une consommation modérée d’alcool
  • Bonne condition physique, pratique sportive intermittente ; hypertension maternelle, non retrouvée dans la fratrie

Traitement médicamenteux

Adhésion au traitement non connue : lisinopril 10 mg, 1/jour et nifédipine 120 mg/jour à libération prolongée, 1/jour.

Effets secondaires

L’hydrochlorothiazide perturbait sa vie sexuelle et les bêta-bloquants lui donnaient une sensation de « torpeur mentale ». Il a essayé l’acupuncture, sans succès.

Examen médical:

  • PA au cabinet : 155/105 mmHg ; FC 80 bpm ; FR 11 ; afébrile
  • Obésité (IMC 32 kg/m²)
  • Surveillance de la PA en ambulatoire : jour 150/92 mmHg, nuit 153/85 mmHg
  • Pics à 240/180 ayant conduit à des urgences hypertensives
  • Fonction rénale normale (DFGe et rapport albuminurie sur créatininurie)
  • L’auscultation cardiaque a révélé un souffle holosystolique de 2/6 à la base
  • La radiographie thoracique a révélé une légère cardiomégalie, à prédominance ventriculaire gauche, ainsi qu’une aorte ascendante dilatée ou tortueuse, ce qui a motivé des examens complémentaires

Enjeux cliniques

Le patient ne tolère pas les antihypertenseurs en raison des effets secondaires. Il souffre déjà de maladies cardiovasculaires et son degré d’observance est inconnu. La recherche de causes secondaires d’hypertension a permis d’exclure l’hyperaldostéronisme primaire, le phéochromocytome et les maladies rénovasculaires.

Critères relatifs au patient et décision thérapeutique

Le patient est éligible au traitement par uRDN avec le système Paradise en raison de son intolérance à plusieurs médicaments, qui ne lui permet pas de contrôler sa pression artérielle à un niveau optimal.

Les patients non adhérents aux traitements antihypertenseurs

Patients qui présentent une pression artérielle élevée sous différents médicaments et qui n’adhèrent pas au traitement.

Femme de 52 ans ; hypertension non contrôlée malgré 4 médicaments et plus, non-adhésion avérée au traitement

Antécédents

  • De multiples passages aux urgences et hospitalisations pour des urgences hypertensives
  • Les rapports d’hospitalisation indiquent une non-adhésion possible aux médicaments
  • Antécédents sociaux : la patiente fume
  • Antécédents familiaux : hypertension, maladie coronarienne, insuffisance cardiaque

Traitement médicamenteux

Non-adhésion avérée : labétalol 600 mg 2/jour, HCTZ 25 mg 1/jour, lisinopril 40 mg 1/jour, norvasc 5 mg 1/jour.

Examen médical et analyses:

  • PA au cabinet : 170/105 mmHg ; FC 73 bpm ; FR 11 ; afébrile
  • Obésité (IMC 35 kg/m²)
  • Surveillance de la PA en ambulatoire : jour 160/92 mmHg, nuit 153/85 mmHg
  • Fonction rénale normale (DFGe et rapport albuminurie sur créatininurie)

Enjeux cliniques

La patiente présente un risque de maladies cardiovasculaires, majoré par son hypertension non contrôlée. La non-adhésion au traitement a été constatée tout au long des soins. Les causes d’hypertension secondaires ont été exclues, y compris l’hyperaldostéronisme primaire, le phéochromocytome et les maladies rénovasculaires.

Critères relatifs au patient et décision thérapeutique

La patiente est éligible au traitement par uRDN avec le système Paradise en raison de son intolérance à plusieurs médicaments, qui ne lui permet pas de contrôler sa pression artérielle à un niveau optimal.

Il est temps d’adopter une solution innovante contre la pression artérielle élevée

Commencez par détecter les patients chez qui un traitement innovant de l’hypertension serait bénéfique :

système de dénervation rénale par ultrasons Paradise™.

Télécharger formulaire

En savoir plus sur le traitement par uRDN avec le système Paradise

*Les descriptions de cas sont données à des fins pédagogiques uniquement ; il ne s’agit pas de cas réels. D’autres facteurs doivent être pris en compte afin de déterminer si le système d’uRDN Paradise convient pour vos patients. Il pourra être nécessaire de prendre une décision collégiale entre spécialistes afin d’évaluer les risques et les bénéfices de la procédure. Nous vous invitons à consulter les informations de sécurité importantes ci-dessous ainsi que la notice du système d’uRDN Paradise pour de plus amples informations avant d’envisager cette option thérapeutique.

Contre-indications

Le système Paradise™ est contre-indiqué dans les cas suivants :

stent dans l’artère rénale 2. sténose de l’artère rénale > 30%, quelle que soit l’origine 4. dysplasie fibromusculaire (DFM) de l’artère rénale 5. anévrisme de l’artère rénale 6. sténose de l’artère iliaque/fémorale empêchant l’insertion du cathéter Paradise™ 7. grossesse 8. patients âgés de moins de 18 ans 9. allergie connue au produit de contraste

Avertissements

  • Le non-respect de la taille de ballonnet recommandée peut entraîner une dissection de l’artère rénale, une perforation, un anévrisme, un vasospasme important nécessitant une intervention, l’ablation de tissus ou de structures non désirés, ou une absence d’ablation du tissu cible.
  • L’émission d’énergie dans une zone non prévue peut entraîner des lésions tissulaires involontaires.
  • Ne pas déplacer le cathéter Paradise™ pendant la sonication.
  • Ne pas appliquer d’ondes ultrasonores dans l’artère rénale aux endroits où la présence de plaques d’athérome est visible.
  • Ne pas effectuer de sonications dans une configuration de chevauchement.

Précautions

  • Les patients connus pour être allergiques au produit de contraste doivent être pris en charge de manière appropriée.
  • Utiliser exclusivement le réfrigérant spécifié (eau stérile) comme apport de fluide. NE PAS UTILISER DE SOLUTION SALINE.
  • Éviter de gonfler plusieurs fois le ballonnet en vue de le positionner contre la paroi de l’artère rénale ; des gonflements successifs peuvent entraîner un traumatisme accru de l’artère.
  • Le cathéter Paradise™ est à usage unique. Ne pas restériliser ni réutiliser. La réutilisation, le retraitement ou la restérilisation compromettront l’intégrité du dispositif et sont susceptibles d’entraîner des blessures, une maladie ou la mort du patient.
  • Ne pas toucher le ballonnet du cathéter Paradise™ pendant la sonication, au risque d’entraîner de graves blessures.
  • Le système Paradise™ est susceptible de causer des interférences ou de perturber le fonctionnement des stimulateurs cardiaques ou d’autres implants actifs, à moins de prendre les précautions nécessaires conformément aux instructions du fabricant. En cas de doute concernant les dangers potentiels, demander le conseil d’un spécialiste et/ou consulter le(s) fabricant(s) avant le début de la procédure. Le cathéter Paradise™ est un dispositif appliqué au patient de type CF protégé vis-à-vis de la défibrillation.

Effets indésirables potentiels liés à la procédure de cathétérisation

Réaction allergique au produit de contraste, fistule artério-entérique, fistule artério-veineuse, saignement, arrêt cardio-respiratoire, complications liées au traitement médicamenteux de la douleur et de l’anxiété, mort, thrombose veineuse profonde, œdème, embolie (pulmonaire, rénale, vasculaire périphérique, de plaque d’athérome), hématurie, infection, infarctus du myocarde, douleurs, complications au niveau du site d’accès vasculaire (pseudo-anévrisme, douleur, tuméfaction, hématome)

Risques liés à la procédure de dénervation rénale

Ablation ou lésion thermique du vaisseau, des tissus adjacents ou d’autres structures, lésion rénale aiguë, angine de poitrine, anxiété, arythmie, tachycardie auriculaire, bradycardie, complications gastro-intestinales (diarrhée, nausées, vomissements), hypotension/étourdissements et/ou maux de tête, hypertension, hyperhidrose, douleurs (abdominales transitoires, lombaires), insuffisance rénale, anévrisme ou pseudo-anévrisme de l’artère rénale, infarctus rénal, dissection ou perforation de l’artère rénale, sténose de l’artère rénale, vasospasme, réaction vasovagale, accident vasculaire cérébral ou accident ischémique transitoire